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Ce mardi, dans France Football, Bob Bradley se confie sur sa nouvelle vie de sélectionneur de l'Egypte. Une mission qui lui tient à coeur. Pour preuve, son don aux familles des victimes du drame de port-Saïd. (Photo Presse-Sports)

Critiqué de façon extrêmement virulente ces derniers jours par Hossam Hassan, l'ancien avant-centre et capitaine de l'Egypte, alors que l'équipe nationale se déplace samedi à Bangui pour un match retour très délicat à négocier en éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2013 (défaite 3-2 face à la Centrafrique à l'aller à Alexandrie), le sélectionneur des Pharaons Bob Bradleys'est totalement investi dans sa nouvelle vie au Caire.

Installé dans la capitale depuis l'automne dernier, le natif du New Jersey n'est pas demeuré insensible aux problèmes traversés par le pays et sa population depuis la révolution de 2011. Et après le drame de Port-Saïd (ndlr : affrontements après le match Al Masry - Al Ahly le 1er février ayant débouché sur 74 morts), Bob Bradley et son épouse ont décidé de faire un geste en faveur des familles des victimes. «Tout le monde a aidé, en fonction de ses moyens, qu'il s'agisse de l'homme de la rue, qui a donné une livre égyptienne, dix peut-être. Les gens du Ahly, ce grand club africain, ont eux aussi été dignes. Nous sommes juste fiers d'avoir apporté notre contribution à cet instant-là.»

Sur la nature de ses dons, on n'en saura pas plus. Par pudeur, le technicien américain préfère taire des détails qui ne regardent personne d'autre que lui et Lindsay, son épouse. Samedi, dans la poudrière du complexe Sportif Barthélémy-Boganda de Bangui, il assumera, fièrement, tête haute, les responsabilités qui lui incombent. «Par respect pour le peuple égyptien, qui attend beaucoup de nous et de cette équipe.»